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Inspirer aux aurores

by Antoine Mainville

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1.
SOUS TON FOULARD D'HIVER J'aime la pluie quand elle pleure sur l'été Ses gouttes en vie qui se meurent d’éclater J'aime l'écume des ruisseaux au printemps À croire que mère Nature se brosse les dents J'aime l'automne quand sa lumière tiède Traverse en éclats les rameaux du cèdre Mais par dessous tout... J'aime quand tu plisses tes yeux polaires Déduire un sourire sous ton foulard d'hiver, sous ton foulard d'hiver J'aime le temps quand il danse sur les jours Quand passent les heures sur le dos de l'amour J'aime la terre et ses millions d'oiseaux Qui flânent en l’air au-dessus de ses eaux J'aime la mer ciel qui me chante sa vie Vagues fidèles et douce mélancolie Mais par dessus tout... J'aime quand tu plisses tes yeux polaires Déduire un sourire sous ton foulard d'hiver, sous ton foulard d'hiver
2.
VILLE FANTÔME (NOBODY HOME) Le ruisseau borde les maisons défaites Y’a des nids d’oiseaux dans les boites aux lettres Les cordes ne tournent plus dans les ruelles Les pierres ne roulent plus sur les jeux de marelles There’s nobody home dans ma ville fantôme There’s nobody home dans ma ville fantôme Les papiers volent dans la gare endormie Tous les plans de la ville tournent au vent de minuit Plus un son le long de la voie ferrée Plus un bruit, plus un cri, reste que ma voix fêlée There’s nobody home dans ma ville fantôme There’s nobody home dans ma ville fantôme Mon lit est une ville déserte Mon coeur un terrain vague Depuis qu’est partie celle qui avait l’autre bague There’s nobody home There’s nobody home There’s nobody home dans ma ville fantôme There’s nobody home dans ma ville fantôme
3.
À l’orée d’un bois joli Là où le soleil fracasse La verdure d’une tignasse Où mystère y fait son nid Du côté Est un grand pic Perché à la cime d’un arbre Camouflant son cœur de marbre Sous un plumage esthétique Côté Ouest une tourterelle Roucoulant un air morose Pauvre et triste demoiselle Pleurant sans savoir la cause Qui ne rêve pas de planer? Comme ces oiseaux de lumière Les amours qui s’envolent l’été Retombent trop souvent l’hiver Il aurait voulu chanter Attendrir son cœur de roche Laisser pour un temps sa pioche Et profiter de l’été Elle ne voudrait plus pleurer Elle voudrait un beau plumage Elle souhaiterait se percher Sur la crête des nuages Qui ne rêve pas de planer? Comme ces oiseaux de lumière Les amours qui s’envolent l’été Retombent trop souvent l’hiver D’un coup d’aile elle se rapproche Du grand arbre qui s’effiloche Sous les labeurs du pic bois Qui ne s’y attendait pas Dans un élan de courage Elle se mit à fredonner Au pied du chêne troué Un air pour l’oiseau volage Ému par tant de beauté Descendit le cœur léger Contempler la sérénade De la belle au chant maussade Et quand elle eut terminé Il eut l’idée d’un baiser À déposer dans son cou Constellé de duvet doux Les yeux clos il rassembla Tout ce qu’il avait d’audace Et lorsqu’il la caressa Le sang coula sur la glace Son aiguille trop acérée Lui transperça net l’aorte Et la belle s’affaissa morte Dans l’étreinte de février Qui ne rêve pas de planer? Comme ces oiseaux de lumière Les amours qui s’envolent l’été Retombent trop souvent l’hiver À l’orée d’un bois joli Le cœur gros comme son pays Depuis creuse sans s’arrêter Pour oublier le baiser Si par hasard vous croisez Le grand pic dans sa tourelle Vous verrez sa tête tachée Du sang de la tourterelle
4.
EST-CE QUE JE RÊVE? Est-ce que je rêve? J’ai vu la mer, avaler le décor Et des soleils tout en émoi inspirer aux aurores Des coffres forts, des bulles de verres chantées comme des voyelles Des ancres bleues au fond des fjord grignotées par le sel Est-ce que je rêve? J’ai vu le temps s'évanouir en fumée Et des horloges en bois d’ébène qui ne savent plus compter Des murs de plomb sur des frontières au contour fatigué Et des canons pointés en l’air au nom des libertés J’ai vu tes yeux et des tempêtes se fondre au cœur des alizées Des aquarelles à l’eau secrète puisée à même ta beauté Est-ce que je rêve ou c'est l'amour qui m'aurait retrouvé? Existe-il des mélodies qui ne peuvent pas mourir? Et des portées seules qui s’ennuient parsemées de soupirs Des symphonies de ruisseaux clairs au parcours lumineux Des chœurs de pluie où le tonnerre se moque bien des dieux J’ai vu tes yeux et des tempêtes se fondre au cœur des alizées Des aquarelles à l’eau secrète puisée à même ta beauté, à même ta beauté Est-ce que je rêve ou c'est l'amour qui m'aurait retrouvé? Car s'il est vrai que j'imagine Un monde sans réalité Je ne vois pas où il y a crime Sinon celui de t'embrasser, de t'embrasser Est-ce que je rêve ou c'est l'amour qui m'aurait retrouvé?
5.
DANS TON NID BLANC Couchée dans ton nid blanc Comme une plume rare Soulevée lentement Par la brise du soir Une brise d’hiver Dans la chambre à coucher À en geler la mer Jusqu’aux abysses cachés Tu as cru à l’amour Tu n’as pas bien compris Les gestes à demi-jour Et les promesses aussi Tu te noies de remords Dans ton naufrage caché Tu te convaincs le corps D’avoir tout inventé Et tu planes sur les jours en suivant le printemps Même si ton cœur est lourd tu t’éveilles en sifflant Toutes ces douces mélodies Qu’on ne t’a pas données au matin Toutes ces douces mélodies Dont tu avais besoin Il te disait souvent Il te le disait trop Que sa vie était belle Vue à viol d’oiseau Tu te souviens des mains Immenses comme un ciel gris Sur tes ailes fragiles Sur tes mots interdits Et tu planes sur les jours en suivant le printemps Même si ton cœur est lourd tu t’éveilles en sifflant Toutes ces douces mélodies Qu’on ne t’a pas données au matin Toutes ces douces mélodies Dont tu avais besoin

credits

released February 9, 2017

Voix: Antoine Mainville
Batterie et percussions: Robbie Kuster
Basse: Mishka Stein
Piano, rhodes: Daniel Thouin
Guitare électrique: Nicolas Basque, Nicolas Petrowski
Guitare acoustique: Nicolas Fiszman
Mandoline: Mathieu Dandurand
Violons: François Pilon et Mélanie Bélair
Violoncelle: Sheila Hannigan
Alto: Ligia Paquin

Réalisation: Nicolas Petrowski
Arrangements: Boris Petrowski (cordes) et Nicolas Petrowski
Enregistré au studio Mixart
Prise de son: Francis Bélanger
Mixage: Warren Spicer
Matriçage: Ryan Morey

Conception graphique: Marin Blanc
Contribution artistique: Cyndie Bussières
Stylisme: Laurie TB
Photos: Jean-Philippe Sansfaçon


www.antoinemainville.com
www.facebook.com/antoinemainvillemusique

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Antoine Mainville Québec

Bio

C’est au Lac-des-Écorces, petit village en bordure de Mont-Laurier, qu’Antoine Mainville rencontre la musique aux aurores de sa vie, qui depuis ancre en lui la force discrète et la poésie dont est empreint son style folk. Maintenant installé à Montréal, il s’emploie à préserver précieusement son enracinement dans cette nature intérieure, à la fois source et refuge. ... more

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